Le gobelet-sac

Nul besoin de gobelet quand on a un sac plastique ! Cela ne prend pas de place, ça se remplit facilement, on fait un nœud, on glisse une paille et le tour est joué.

Vous avez une anse en prime avec votre gobelet et il tient tout seul tant qu’il est plein, après vous n’avez plu qu’à le suspendre à une branche.

Au Cambodge, on en voit partout suspendus aux arbres, aux tuk-tuk, aux grilles… .

La cuisine mobile side-car

On en croisait de temps en temps au Vietnam et encore plus rarement en Chine, mais on en voit partout au Cambodge : ce sont les cuisines mobiles side-car ! Sur le coté du scooter ou de la moto on peut accrocher une véritable cuisine ambulante. C’est très stable, grand et pratique pour s’installer. De plus la moto fait office de siège. C’est en tout cas toujours drôle de les croiser sur les routes.

 

 

Emballage du Banh Mi

On est toujours en quête de nouveaux types d’emballage pour la nourriture à emporter. Malheureusement, le plastique et plus particulièrement le sac en plastique est en train de supplanter feuilles de bananes, sac en papiers, feuilles de journal… . Mais la bonne vieille feuille de journal subsiste ici fièrement pour emballer les sandwichs vietnamiens, elle est enroulée autour du sandwich grâce à un élastique.

Feuilles de bananier, feuilles de Dong et bánh chưng

La feuille de bananier c’est un peu le papier aluminium ou le film transparent local. Elle sert à emballer toutes sortes de denrées mais également à faire des papillotes. En venant tôt sur le marché, vous verrez les vendeurs de feuilles qui s’activent. Ce sont les premiers à écouler les marchandises que les autres commerçants vont utiliser.

Les vietnamiens utilisent beaucoup la feuille de bananier mais également la feuille de Là Dong (Phrynium placentarium) qui lui ressemble en plus flexible. Ces feuilles sont utilisées pour emballer les pâtés vietnamiens et les bánh chưng.

es bánh chưng sont des gâteaux de riz traditionnels vietnamiens. Ils sont consommés pendant la fête du Têt c’est pourquoi on en voit partout sur les trottoirs en ce moment. La farce de ces nourrissants gâteaux se compose de haricots mungo (soja), poitrine de porc et poivre noir. Ils nécessitent une très longue préparation. La farce est assez difficile à identifier pour les néophytes et sans doute également à apprécier ! Quand ils sont de forme carrée on les appelle bánh chưng mais quand ils sont ronds ils prennent le nom de Bánh Tét et sont symboles de fécondité.

Rôtisserie

Appréciez l’esthétisme du mécanisme de cette rôtisserie. Il permet de faire tourner les broches sur lesquelles canards, poulets et cochons sont grillés. Avec l’odeur, on peut vous assurer que c’est un beau spectacle. 

 

La baguette pique à brochettes

Comment faire cuire des tranches de viande fines au barbecue et les retourner tout au long de la cuisson?

Prenez une baguette jetable en bois, incisez la dans la longueur à partir de la moitié et glissez les tranches de viandes au milieu. Pour fermer au bout, utilisez une tige végétale solide (citronnelle ou coriandre pour le goût). Pour déguster, il ne vous reste plus qu’à défaire le lien et faire glisser la viande.

 

Feu de bois et vapeur d’eau

Nous croisons dans une petite rue de Hué cette marchande de brioches à la vapeur qui pousse cette belle cuisine mobile. Un grand feu de bois lui permet de faire la vapeur nécessaire à la cuisson des brioches. De plus les brioches restent chaudes dans la vitrine grâce à la proximité du feu. Vous noterez les petits tabourets en plastiques qui lui permettent de créer une terrasse où bon lui semble. Elle peut même s’abriter de la pluie sous son auvent.

 

Brasero

S’il y a bien un accessoire indispensable à la cuisine de rue à Hanoï, c’est le brasero. On le trouve à tous les coins de rue pour préparer à manger ou réchauffer les boissons. Il est alimenté avec des petites briques de charbon rondes que l’on voit partout.

Une fois consommé, le charbon laisse un résidu de même forme couleur brique.

Les braseros les plus courants sont artisanaux. Il vous suffit d’une grosse boite de conserve, vous faites un trou en bas pour la circulation de l’air. Vous remplissez de terre (ou de glaise ?) en laissant l’espace au centre pour le charbon et le tour est joué.

Cela se transporte facilement et c’est prêt à l’emploi en quelques minutes.

Pour les plus grosses cuisines, vous pouvez utiliser des braseros qui s’alimentent avec plusieurs briques de charbon.

Si vous en avez assez de faire la vaisselle : une technique chinoise !

Et voici une technique courante en Chine qui vous évitera de faire la vaisselle. Avant de verser votre bouillon,vos nouilles ou n’importe quel plat dans un bol ou une assiette, enfilez un sac plastique autour du contenant. Une fois votre repas terminé, pas besoin de nettoyer et les restes partent directement à la poubelle avec le sac. Encore mieux, les « doggy-bags » sont courants en Chine, vous pouvez commander un plat et à la moitié de votre assiette partir avec la fin de votre repas directement dans le sac plastique ! Evidemment, ce n’est pas très écolo mais c’est très courant dans la rue en Chine.

Cuisines mobiles en mouvement

Ce qui est bien avec les cuisines mobiles, c’est qu’elles peuvent se déplacer et souvent il n’y a même pas besoin de ranger ou d’installer pour partir sur son vélo cuisine.

C’est toujours étonnant de voir passer un vélo avec un wok fumant ou des galettes en train de cuire sur la plaque chauffante. Rien de tel pour s’ouvrir l’appétit !