Les « Bento » sont très populaires au Japon, il s’agit tout simplement de paniers repas froids présentés dans une boîte. Ils peuvent contenir tout et n’importe quoi, du riz avec des sushis, aux sandwichs au pain de mie, en passant par tout types de légumes, poissons, viandes et salades.

On peut en trouver des très élaborés, certains sont de véritables œuvres d’art, mais généralement il s’agit de cuisine simple et pratique.

Beaucoup de gens préparent leur propre bento avant de partir au travail ou à l’école (souvent avec des restes). Chacun a sa bento box plus ou moins technique (à compartiment, isotherme…) et plus ou moins belle, et l’emporte au travail dans un carré de tissu. On peut acheter des bentos à emporter un peu partout : dans les gares, les supermarchés, les petits restaurants, en livraison et dans les grandes villes directement dans la rue.

A Osaka, notamment, dans les quartiers de bureau ou de restaurant, à partir de 11H on voit fleurir de nombreuses petites tables où vous pouvez trouver de nombreux bentos à emporter pour des prix très attractifs (entre 4 et 10 euros le repas environ).

Ces petits stands sont vraiment très pratiques, bon marché et accessibles. De plus, il y a une grande variété de choix qui rendent nos sandwichs ou salades un peu tristes!

Admirez ces belles cuisines mobiles alimentées au feu de bois. Il s’agit d’un poêle sur roue qui permet de réchauffer une grosse cocotte minute. C’est très beau avec le feu, la cheminée et le sifflement de la vapeur. Ces deux cuisines mobiles que nous avons vues à Nara sont destinées à la préparation de patates douces à consommer directement bien chaude.

Rien de tel qu’un petit Masturi pour avoir un petit aperçu des cuisines mobiles de fêtes.

Le Teppanyaki (grande plaque chauffante) a la cote. Il faut dire que c’est facile à utiliser, pratique à transporter et ça fonctionne au gaz. Dessus on retrouve les inévitables Okonomiyaki.

Il s’agit d’un mélange de chou, d’œuf, de viande (ou de poulpe) et d’autres surprises, le tout généreusement arrosé de sauce brune très sucré.

On trouve également des yakitoris de toutes sortes ou des nouilles sautés.

Ensuite, comme challenger (seulement à proximité d’Osaka) vous trouverez les plaques à Takoyaki.

Il s’agit de beignets fourrés au poulpe, cette spécialité de la région est une peu écœurante d’autant plus que la sauce brune sucré est encore au rendez vous. On retrouve également les inévitables fritures en tout genre : patates douces, poulet… . Et inévitable au Japon, les bacs d’eau remplis d’Odens.

Les Odens sont des légumes ou des pâtés de poissons bouillis. Cela rappelle un peu nos pot-au-feu !

Et en dessert, de nombreuses sucreries mais surtout une belle découverte les gaufres en forme de poisson fourrées à la pâte de haricot rouge. Admirez les moules !

Et surtout, n’oubliez pas :

Si les cuisines en elle-même sont rarement mobiles à Tokyo en revanche beaucoup de petits restaurants ne possèdent pas de salle et donnent directement sur l’extérieur.

Vous pouvez alors manger au comptoir assis sur des chaises hautes ou sur des tables hautes en restant debout. Ces tables hautes sont souvent des empilements de caisses diverses.

Le service est express tout comme la façon de manger et de débarrasser. Vous trouverez ainsi de nombreux restaurants qui vous permettront de déguster rapidement en restant debout (très pratique pour les « salary men ») des ramen, curry, sushis, chirashi, tempuras… et autres spécialités. Selon votre choix les prix peuvent être très intéressants mais ce qui est étonnant c’est que les prix semblent les mêmes que dans les restaurants avec une salle.

Au marché de Tsukiji je me suis laissé tenter par un bon bol de ramen que j’ai dégusté rapidement la tête dans le bol avec les bruits d’aspiration de mes camarades de table.