Cuisines mobiles aquariums du Laos

Au Laos, on croise souvent ces cuisines mobiles aquariums qui proposent des salades de fruits ou de légumes salés. Les fruits et les légumes forment de jolis compositions dans les aquariums qui servent à les stocker.

Braséro cambodgien

 Après le braséro vietnamien, voici le braséro cambodgien, un accessoire essentiel de la cuisine de rue. Si on trouve parfois des braséros artisanaux, c’est ce modèle qui a la faveur des cambodgiens. Il peut servir directement pour un barbecue avec la grille dessus ou tout simplement comme un feu classique. Il est en terre cuite avec un foyer et une ventilation par en dessous et il possède une partie amovible en haut pour maintenir les casseroles, marmites poêles et autres woks.

Krolann

Et voila une invention intelligente ! Pratique, écologique, économique… : le krolann. Il s’agit de riz cuit directement dans un morceau de bambou. Nous l’avons gouté pour la première fois  à Phnom Penh, il s’agissait alors de riz gluant au sucre de canne (avec du lait de coco ça doit pas être mal non plus !). Depuis, on n’arrête pas de le croiser au bord de la route, mais généralement il s’agit de riz gluant salé avec des haricots rouges. Ce qui est génial avec le krolann, c’est que le bambou sert de casserole, de contenant et d’assiette. Vous pouvez même l’emportez facilement en pique-nique dans votre sac à dos.

Pour la méthode, il faut du bambou vert coupé au dessus d’un nœud de manière à avoir un fond hermétique. Il est rempli d’eau et de riz (de sucre ou autres si vous le souhaitez) puis bouché avec des feuilles. La cuisson se fait directement en posant le bambou au dessus des flammes et en le tournant très régulièrement.

Ensuite, il ne reste plus qu’à tailler le bambou jusqu’à ne lui laisser qu’une fine couche et à le vendre. Pour le consommer, vous n’avez plus qu’à l’éplucher comme une banane et à manger le riz cuit dans le bambou, il reste une petite peau qui est comestible.

Il ne vous reste plus qu’à trouver du bambou, un feu de camp et de vous lancer !

 

Le gobelet-sac

Nul besoin de gobelet quand on a un sac plastique ! Cela ne prend pas de place, ça se remplit facilement, on fait un nœud, on glisse une paille et le tour est joué.

Vous avez une anse en prime avec votre gobelet et il tient tout seul tant qu’il est plein, après vous n’avez plu qu’à le suspendre à une branche.

Au Cambodge, on en voit partout suspendus aux arbres, aux tuk-tuk, aux grilles… .