Banh mi mobile

Le banh mi, sandwich vietnamien, est omniprésent au Vietnam. Il est la plupart du temps proposé dans une roulotte rectangulaire en aluminium. Un cube de verre laisse voir les ingrédients mais vous pouvez aussi lire de loin de quel type de banh mi il s’agit grâce aux grosses lettres fluorescentes. Banh mi opla (avec un œuf « opla »), con bo cuoi (vache qui rit), jambon, pa te, cha ca (sardines), légumes, boulettes de viandes…, c’est à vous de choisir. Et bien sûr, c’est toujours accompagné de différentes sauces, pâte de piment, légumes marinées au vinaigre, herbes aromatiques, oignons grillés… .

Roulottes pour brioches à la vapeur

 C’est drôle de découvrir qu’il y a des modèles de cuisines mobiles en fonction des spécialités préparées (et selon les pays). Avec l’habitude, on commence à les repérer et on sait que tel modèle c’est pour les fritures, tel modèle pour les beignets de bananes, tel modèle pour les sandwichs… . Si vous avez envie de brioches à la vapeur au Cambodge, cherchez une caisse en bois sur deux grandes roues, surmonté d’une vitrine à l’avant et d’une cloche en métal typique à l’arrière.

Palanches

Quoi de plus pratique que deux paniers accrochés à une barre pour transporter à pied toutes sortes de choses et a fortiori une cuisine mobile. Depuis le Vietnam, on croise un peu partout ces cuisines sur balancier qui proposent des salades de papaye, de mangue, de banane vertes en Thaïlande, des nouilles, des œufs couvés ou des sandwichs au Cambodge et au Laos, des fritures, des soupes, des nems ou des brochettes au Vietnam… .

Cuisson à la vapeur sur un linge

Comment faire cuire de fines crêpes de riz ? A la vapeur bien sûr et sur un linge. Tendez un linge au-dessus d’une casserole d’eau bouillante, versez votre préparation sur le linge, couvrez. Le plus difficile est de récupérer votre crêpe de riz entière, il faut un bon coup de main.

Prêt à dégainer

Les outils indispensables pour l’incontournable salade de papaye verte au Laos et en Thaïlande, ce sont le pilon et le mortier. Ils sont omniprésents dans la cuisine de rue et ce cuisinier thaïlandais a trouvé la solution pour être toujours prêt à dégainer le pilon : un holster et un pied pour ses instruments de prédilection.

Le combi-cuisine

Il semble qu’en Thaïlande le combi Wolkswagen soit à la mode pour les cuisines ou les bars mobiles. Admirez ce beau spécimen rose avec Hello Kitty au volant.

Cuisines mobiles aquariums du Laos

Au Laos, on croise souvent ces cuisines mobiles aquariums qui proposent des salades de fruits ou de légumes salés. Les fruits et les légumes forment de jolis compositions dans les aquariums qui servent à les stocker.

Braséro cambodgien

 Après le braséro vietnamien, voici le braséro cambodgien, un accessoire essentiel de la cuisine de rue. Si on trouve parfois des braséros artisanaux, c’est ce modèle qui a la faveur des cambodgiens. Il peut servir directement pour un barbecue avec la grille dessus ou tout simplement comme un feu classique. Il est en terre cuite avec un foyer et une ventilation par en dessous et il possède une partie amovible en haut pour maintenir les casseroles, marmites poêles et autres woks.

Krolann

Et voila une invention intelligente ! Pratique, écologique, économique… : le krolann. Il s’agit de riz cuit directement dans un morceau de bambou. Nous l’avons gouté pour la première fois  à Phnom Penh, il s’agissait alors de riz gluant au sucre de canne (avec du lait de coco ça doit pas être mal non plus !). Depuis, on n’arrête pas de le croiser au bord de la route, mais généralement il s’agit de riz gluant salé avec des haricots rouges. Ce qui est génial avec le krolann, c’est que le bambou sert de casserole, de contenant et d’assiette. Vous pouvez même l’emportez facilement en pique-nique dans votre sac à dos.

Pour la méthode, il faut du bambou vert coupé au dessus d’un nœud de manière à avoir un fond hermétique. Il est rempli d’eau et de riz (de sucre ou autres si vous le souhaitez) puis bouché avec des feuilles. La cuisson se fait directement en posant le bambou au dessus des flammes et en le tournant très régulièrement.

Ensuite, il ne reste plus qu’à tailler le bambou jusqu’à ne lui laisser qu’une fine couche et à le vendre. Pour le consommer, vous n’avez plus qu’à l’éplucher comme une banane et à manger le riz cuit dans le bambou, il reste une petite peau qui est comestible.

Il ne vous reste plus qu’à trouver du bambou, un feu de camp et de vous lancer !