Banh mi mobile

Le banh mi, sandwich vietnamien, est omniprésent au Vietnam. Il est la plupart du temps proposé dans une roulotte rectangulaire en aluminium. Un cube de verre laisse voir les ingrédients mais vous pouvez aussi lire de loin de quel type de banh mi il s’agit grâce aux grosses lettres fluorescentes. Banh mi opla (avec un œuf « opla »), con bo cuoi (vache qui rit), jambon, pa te, cha ca (sardines), légumes, boulettes de viandes…, c’est à vous de choisir. Et bien sûr, c’est toujours accompagné de différentes sauces, pâte de piment, légumes marinées au vinaigre, herbes aromatiques, oignons grillés… .

Palanches

Quoi de plus pratique que deux paniers accrochés à une barre pour transporter à pied toutes sortes de choses et a fortiori une cuisine mobile. Depuis le Vietnam, on croise un peu partout ces cuisines sur balancier qui proposent des salades de papaye, de mangue, de banane vertes en Thaïlande, des nouilles, des œufs couvés ou des sandwichs au Cambodge et au Laos, des fritures, des soupes, des nems ou des brochettes au Vietnam… .

Emballage du Banh Mi

On est toujours en quête de nouveaux types d’emballage pour la nourriture à emporter. Malheureusement, le plastique et plus particulièrement le sac en plastique est en train de supplanter feuilles de bananes, sac en papiers, feuilles de journal… . Mais la bonne vieille feuille de journal subsiste ici fièrement pour emballer les sandwichs vietnamiens, elle est enroulée autour du sandwich grâce à un élastique.

Feuilles de bananier, feuilles de Dong et bánh chưng

La feuille de bananier c’est un peu le papier aluminium ou le film transparent local. Elle sert à emballer toutes sortes de denrées mais également à faire des papillotes. En venant tôt sur le marché, vous verrez les vendeurs de feuilles qui s’activent. Ce sont les premiers à écouler les marchandises que les autres commerçants vont utiliser.

Les vietnamiens utilisent beaucoup la feuille de bananier mais également la feuille de Là Dong (Phrynium placentarium) qui lui ressemble en plus flexible. Ces feuilles sont utilisées pour emballer les pâtés vietnamiens et les bánh chưng.

es bánh chưng sont des gâteaux de riz traditionnels vietnamiens. Ils sont consommés pendant la fête du Têt c’est pourquoi on en voit partout sur les trottoirs en ce moment. La farce de ces nourrissants gâteaux se compose de haricots mungo (soja), poitrine de porc et poivre noir. Ils nécessitent une très longue préparation. La farce est assez difficile à identifier pour les néophytes et sans doute également à apprécier ! Quand ils sont de forme carrée on les appelle bánh chưng mais quand ils sont ronds ils prennent le nom de Bánh Tét et sont symboles de fécondité.

Rôtisserie

Appréciez l’esthétisme du mécanisme de cette rôtisserie. Il permet de faire tourner les broches sur lesquelles canards, poulets et cochons sont grillés. Avec l’odeur, on peut vous assurer que c’est un beau spectacle. 

 

La baguette pique à brochettes

Comment faire cuire des tranches de viande fines au barbecue et les retourner tout au long de la cuisson?

Prenez une baguette jetable en bois, incisez la dans la longueur à partir de la moitié et glissez les tranches de viandes au milieu. Pour fermer au bout, utilisez une tige végétale solide (citronnelle ou coriandre pour le goût). Pour déguster, il ne vous reste plus qu’à défaire le lien et faire glisser la viande.

 

Feu de bois et vapeur d’eau

Nous croisons dans une petite rue de Hué cette marchande de brioches à la vapeur qui pousse cette belle cuisine mobile. Un grand feu de bois lui permet de faire la vapeur nécessaire à la cuisson des brioches. De plus les brioches restent chaudes dans la vitrine grâce à la proximité du feu. Vous noterez les petits tabourets en plastiques qui lui permettent de créer une terrasse où bon lui semble. Elle peut même s’abriter de la pluie sous son auvent.

 

Brasero

S’il y a bien un accessoire indispensable à la cuisine de rue à Hanoï, c’est le brasero. On le trouve à tous les coins de rue pour préparer à manger ou réchauffer les boissons. Il est alimenté avec des petites briques de charbon rondes que l’on voit partout.

Une fois consommé, le charbon laisse un résidu de même forme couleur brique.

Les braseros les plus courants sont artisanaux. Il vous suffit d’une grosse boite de conserve, vous faites un trou en bas pour la circulation de l’air. Vous remplissez de terre (ou de glaise ?) en laissant l’espace au centre pour le charbon et le tour est joué.

Cela se transporte facilement et c’est prêt à l’emploi en quelques minutes.

Pour les plus grosses cuisines, vous pouvez utiliser des braseros qui s’alimentent avec plusieurs briques de charbon.