Nougat

Ding, ding, ding… quel est ce bruit que l’on entend souvent dans les rues ?

Il s’agit du vendeur de nougat qui tape sur ses instruments en se déplaçant dans la ville.

On l’arrête, il descend ses caisses et casse les grandes plaques de nougat avec un marteau et une pioche.

Il remplit un petit sachet de morceaux de nougat. Il pèse.

Et c’est un véritable régal, ce nougat ressemble beaucoup au nougat français avec un bon goût de miel.

Rassurez vous ce n’est pas trop dur et ça fond dans la bouche.

Kebab chinois

Si les brochettes sont très courantes, en revanche,  nous sommes étonnés de découvrir dans le Fujian des kebabs comme en Turquie !

La viande est grasse et savoureuse et beaucoup plus appétissante que dans les kebabs parisiens !

Ils sont servis dans la rue sur des petites roulottes, le vendeur tourne la viande à la main en la coupant.

Il garnit des petits pains cuits à la vapeur avec la viande mélangée à un peu de salade fraîche et des épices.

Franchement, ils sont délicieux.Je prends souvent ces petits sandwichs lors de mon séjour à Xiamen.

La cuisine mobile à tiroir ou les galettes de riz à la vapeur

Cette cuisine mobile cachée derrière un grand panneau est une véritable cuisine miniature.

On y trouve surtout les fameux tiroirs qui permettent de faire cuire des galettes de riz à la vapeur à plat.

La vendeuse prépare en un tour de main des galettes de riz épaisses à la vapeur qu’elle farcie de différents ingrédients.

Le résultat est appétissant et la vapeur laisse présager une bonne spécialité mais il faut en convenir ce type de galettes est mou et assez fade. Heureusement que c’est noyé sous la sauce pour donner un peu de goût !

Machine à torréfier

Belle machine à torréfier les graines de citrouille. Les graines sont chauffées avec des petits cailloux noirs ; cette méthode est également beaucoup utilisée, ici, pour cuire les châtaignes.

Camionnette pour chips de maïs soufflé

Étonnant ce petit camion bleu à un coin de rue dont la plateforme supporte un véritable atelier pour tubes de maïs soufflés, les chips locales ! Il se compose d’une machine assez bruyante et fumante qui pétarade.

Il y a de l’eau bouillante d’un côté et du maïs sec pilé de l’autre. Par un trou sort un tube ininterrompu de maïs soufflé qu’une demoiselle coupe directement en morceaux  avant de les mettre en sachet. Cela prend vite de la place le maïs soufflé, c’est pourquoi la plateforme du camion n’est pas de trop. Les clients repartent avec des énormes sacs remplis de ces drôles de chipsters.

Le vendeur fait de la retape en criant, et, est très sympathique !

Les terrasses chinoises : mini-tables et mini-chaises

Les restaurants de rue et les petits restaurants proposent souvent des terrasses mais les tables et les chaises (ou les tabourets plutôt) sont miniatures. Cela prend moins de place sur le trottoir, c’est plus facile à ranger et on est bien installé ! Ces mini-tables et mini-tabourets font vraiment partie du paysage urbain chinois, voici quelques illustrations :

Les chaudrons roulants

Comme au Japon, la patate douce a du succès dans la rue et ici on croise bon nombre de chaudrons montés sur roues qui offrent des patates douces grillées. Les patates douces sont cuites directement dans le chaudron qui est installé sur un brasero posé dans une caisse en bois montée sur roues. C’est simple, mobile et efficace.

Panier vapeur

Comment faire cuire 200 brioches ou 400 raviolis d’un coup sur le trottoir ? Avec des paniers vapeurs bien sûr !

Les empilements de paniers vapeurs font partie du paysage urbain chinois. En bois ou en métal, de tailles diverses, ils s’empilent parfois de manière vertigineuse.

 Ils sont surtout  particulièrement efficaces. Vous sortez devant votre restaurant, votre échoppe ou votre maison, un brasero ou un brûleur à gaz, vous mettez dessus une marmite d’eau et vous pouvez cuire une multitude de brioches ou de raviolis. C’est toujours très beau de voir les volutes de vapeur sur le trottoir et surtout c’est synonyme d’un délicieux petit en-cas. Le matin, c’est un petit-déjeuner de choix et je fais souvent la queue en compagnie de nombreux chinois.

A Vélo

Le vélo n’est pas seulement un moyen de locomotion en Chine : cela peut également être une véritable cuisine mobile ou un magasin ambulant. Sans parler des triporteurs qui ont tout l’équipement d’une cuisine moderne ; les aménagements sur les vélos pour faire à manger ou transporter de la nourriture sont nombreux et divers. On accroche une bouteille de gaz à l’avant et un brûleur sur le porte bagage, ou une petite table à l’arrière, et le tour est joué. Les systèmes sont  souvent ingénieux et ce qui est le plus impressionnant c’est qu’il n’y a pas besoin d’installer et de désinstaller (ou si peu), les vélos sont toujours prêts à partir, même au milieu d’une recette.

Obento à Osaka

Les « Bento » sont très populaires au Japon, il s’agit tout simplement de paniers repas froids présentés dans une boîte. Ils peuvent contenir tout et n’importe quoi, du riz avec des sushis, aux sandwichs au pain de mie, en passant par tout types de légumes, poissons, viandes et salades.

On peut en trouver des très élaborés, certains sont de véritables œuvres d’art, mais généralement il s’agit de cuisine simple et pratique.

Beaucoup de gens préparent leur propre bento avant de partir au travail ou à l’école (souvent avec des restes). Chacun a sa bento box plus ou moins technique (à compartiment, isotherme…) et plus ou moins belle, et l’emporte au travail dans un carré de tissu. On peut acheter des bentos à emporter un peu partout : dans les gares, les supermarchés, les petits restaurants, en livraison et dans les grandes villes directement dans la rue.

A Osaka, notamment, dans les quartiers de bureau ou de restaurant, à partir de 11H on voit fleurir de nombreuses petites tables où vous pouvez trouver de nombreux bentos à emporter pour des prix très attractifs (entre 4 et 10 euros le repas environ).

Ces petits stands sont vraiment très pratiques, bon marché et accessibles. De plus, il y a une grande variété de choix qui rendent nos sandwichs ou salades un peu tristes!